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L’apport de la sophrologie dans l’anorexie et la boulimie

Soigner la boulimie et l'anorexie grâce à la sophrologieLes troubles des conduites alimentaires (anorexieboulimie) sont régulièrement l’occasion d’observer de quels façon les processus psychiques et somatiques s’influencent les uns les autres.

En présence de ces pathologies, il semble essentiel que les thérapies intègrent un travail corporel afin de parvenir à réinvestir le corps, à ne plus le martyriser, à lâcher un peu de ce contrôle si important pour ces patientes, à se réconcilier avec la féminité et l’apprivoiser.
Grâce à la sophrologie, en sollicitant ainsi des affects diversifiés et en les exprimant dans des récits, le corps et l’esprit apprennent à faire des liens, le patient se surprend à dénouer, reformuler, reconstruire puis créer sa vie future.

Déroulement des séances :
On utilisera l’entretien clinique suivi d’un travail corporel pour terminer sur le recueil du vécu. Le cadre de la séance sera mis en place conjointement avec la patiente, il doit être clair et bien défini

La sophrologie favorisera la reprise de conscience du schéma corporel (souvent très perturbé) et des éprouvés qui s’y trouvent  Les patientes on parfois l’impression de ne pas savoir où commence et où finit leur corps, comme un corps fantôme.

  • Nous travaillerons ensuite sur la honte, l’emprise et la culpabilité : la crise boulimique est le symptôme, elle représente à la fois la maladie et un aspect de la guérison. Les vomissements permettre de contrôler l’intrusion. La crise boulimique sert souvent de béquille affective, de repère temporel  de  rythme et de cadre. Malgré la honte et l’emprise les patientes au départ en ont encore besoin et il ne sert à rien de vouloir les éliminer rapidement.
  • Au fil des séances les patientes prendront du recul par rapport à leurs crises qu’elles pourront désormais observer et analyser. Petite à petit elles apprendront à différer ce passage à l’acte. Ceci afin de favoriser la diminution des crises de boulimie qui prennent toute la place et empêchent (protègent ?) la rencontre.
  • Un autre travail sera comme le dit Cyrulnik de retrouver « un certain goût au monde » et la fonction plaisir de la nourriture au travers d’un travail sur les cinq sens. Manger pour appartenir à une société humaine, pour retrouver la joie, la  confiance en soi et en la vie, et avoir moins peur de l’inconnu.Les visualisations sophrologiques permettront d’anticiper un repas  et surtout son assimilation. Pouvoir enfin se dire que l’aliment n’est pas un corps étranger intrusif et choisir consciemment de le rendre semblable à soi.
  • Les patientes retrouveront doucement la capacité à rêver qui est une avancée de la guérison et constateront que les images des séances pourront perdurer sur une autre séance.
  • Puis tranquillement s’amorcera la réconciliation avec la féminité, la sexualité et la maternité.

Devenir sophrologue nécessite de se renseigner sur les différentes pathologies existantes et d’adapter les séances à chacune d’elles.

Sophrologie et troubles alimentaires : anorexie et boulime